Le CEVIPOF (centre de recherche de Sciences Po) vient de publier les résultats de la troisième enquête de l’Observatoire de la démocratie de proximité, réalisée en partenariat avec l’AMF. Il ressort que les maires affichent un état d’esprit plus combatif par rapport à la précédente étude, et sont ainsi près de 49% à affirmer vouloir se représenter en 2020. Parmi les causes : la proximité avec l’échéance du scrutin, qui renforce les volontés de poursuivre.
Mais le contexte politique n’est pas à minorer. Optimistes par nature, les maires ont – comme l’ensemble des Français – vu leurs espoirs grandir à l’occasion du Grand débat. Le changement de ton tarde toutefois à se concrétiser dans les actes, quand il n’est pas purement et simplement démenti par les décisions gouvernementales. L’étude du CEVIPOF rappelle ainsi « le malaise de milliers de maire ». A quelques mois des élections municipales, il est urgent d’y répondre.